Voyage au Brésil à Salvador de Bahia (Novembre 2010)

Publié le par Michel Bourgeois

 

 

 

Grâce à la généreuse invitation de nos amis Michou et Anton Jongejans et par un concours de circonstances heureux nous sommes allés passer 15 jours à Salvador de Bahia et aux alentours début Novembre ; nous voyons ci-joint l'hôtel flottant 4* sur lequel nous avons passé ce séjour et qui nous a déjà permis d'aller au Danemark, en Ecosse, en Gallice, aux Canaries, en Grèce et à Malte. P1010009

 

Nous arrivons donc à Salvador à plus de minuit un mercredi matin sans bagage (il arrivera le vendredi matin).

 

Cela ne nous gène pas pour entamer notre visite de cette ville de plus de 3 millions d'habitants (la plus grande diaspora africaine du monde avec 80% de sa population qui est d'ascendance noire) .

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A notre réveil nous voyons devant nous l'ascenseur Lacerda qui permet de monter à la ville haute .

 

La marina est juste au pied et nous nous dirigeons vers ce lieu pour faire notre première visite au vieux quartier : le Pelourinho (petit pilori) qui est situé dans la ville haute et qui est classé au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO.

 

Pour aller à cet ascenseur nous traversons le Mercado Modelo qui est une sorte de souk couvert brésilien où il se vend une grande quantité de produits "typiques" tels que pareos, tee shirts à l'effigie de Salvador, objets d'arts, colliers, rubans, etc..

 

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Pour monter en asccenseur cela coûte 0.15 real (le real est la monnaie brésillienne qui vaut environ 0.43 € pour 1 real) .P1010077

 

Une fois en haut, après avoir admiré la magnifique vue ainsi que l'élégance de l'ascenseur nous nous dirigeons vers le centre d'intérêt de notre promenande : la vieille ville historique . 

 

 

 

 

 

A la sortie, nous voyons à notre droite la Prefeitura qui a été très bien rénovée. 

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Nous nous dirigeons vers la vieille ville en suivant le plan présenté ci-dessousPlan de Salvador 001  

Nous nous dirigeons ensuite par la Praça de Sé vers la Catedral Basilica et sa très belle place ombragée devant .

P1010027Puis nous continuons ensuite vers la rue qui descend à l'Igrega de Sao Francisco qui est une des plus jolies rues de ce vieux centre; nous en profitons pour boire un café au bas de cette rue (tenu par un français)

 

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Nous descendons enfin vers la place où était situé le pilori (place centrale où étaient punis les esclaves).

 

Nous finissons cette première viiste où nous reviendrons un peu plus tard, aprP1010063ès avoir navigué une première fois sur la baie de Tous les Saints, en prenant ce funiculaire vieux de presque 80 ans et qui nous redescend dans le quartier du bas qui est également un quartier d'affaires très actif.P1010065

 

Dans ce quartier nous avons pu dejeuner le midi selon une formule très intéressante : le restaurant au kg.

Il s'agit d'un grand snack où l'on trouve un grand choix de mets : entrèes diverses , viandes, légumes, desserts variés, fruits ; on prend ce que l'on veut de chaque chose et à l'arrivée l'assiette est pesée; nous sommes ainsi allés à deux restaurants , un à 15 reals le kg et un plus chic à 20 reals le kg; avec ce système on a pu déjeuner très correctement et avec des plats régionaux pour des prix tout compris entre 5 et 7 € (boisson comprise) .

 

A la fin de cette première visite nous sommes allés visiter le site de MAM (Musée d'Art Moderne) situé à seulement 2 kms de la marina (trajet effectué cependant en taxi pour des raisons de sécurité). Cet endroit était anciennement le Solar de Unhao qui était un lieu de transit pour les esclaves à l'époque de la traite , puis est devenu un moulin à sucre et ensuite une fabrique de tabac.

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Des oeuvres intéressantes y sont présentées.

 

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D'un côté de ce musée on peut y voir une favella, qui malgré un emplacement très agréable, révèle la pauvreté de l'ensemble et de l'autre il ya une marina de grand luxe où il est interdit de pénétrer, entourée de barbelés et avec des caméras . Le contraste est saisissant .

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Le jour d'après nous sommes allés dans le quartier de Barra (environ 10 kms de la marina) qui est considéré comme le site des plages chics de Salvador ; nous nous y sommes rendus en bus ce qui est intéressant car cela est le moyen de transport privilégié des habitants de Salvador; il y en a un nombre incalculable qui sont la plupart du temps bondés. Nous avons fait le tour de Phare qui signale la pointe que fait Salvador sur l'océan Atlantique .

   

Après cette première visite, le programme concocté par nos amis est de naviguer vers l'ile d'Itaparica dont ils sont amoureux ce que l'on comprendra aisement une fois qu'on l'aura vu; la carte suivante donne la vision de la baie qui est immense (environ 40 par 40 kms) et les navigations que nous y avons effectuées lors de ce sèjour .

Carte de la baie 001 

Après réception du bagage, nous mettons le cap sur Itaparica ; comme cela sera le cas tout le séjour, un vent de 15 à 20 noeuds s'établit dans l'après-midi; cela nous permet de faire une traversée très agréable par vent de travers à bonne allure et sans avoir à tirer un seul bord.

 

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En route nous croisons ce bateau typique (il y en a beaucoup de ce modèle) qui emmène des touristes sur l'ile avec très souvent de la musique bien rythmée (tambours et percussions diverses)

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 A l'arrivée nous jetons l'ancre devant ce charmant village qui a eu son heure de gloire il y a bien longtemps et qui maintenant fait un peu endormi; il semble qu'il se mette de nouveau à revivre un peu car l'église est en cours de rénovation et on a vu plusieurs maison retapées ; cela ressemble cependant  à un petit village de la côte d'azur des années 1950 avec son front de mer totalement libre et sans marina.

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Cet endroit est caractérisé par un très joli banc de sable en arc de cercle qui découvre à marée basse; le dimanche quelques bateaux à moteur viennent s'échouer dessus et les gens descendent pour déjeuner et boire assis dans l'eau (avec table et fauteuils)

 

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Quand on va dessus on se prendrait pour un explorateur découvrant une ile déserte bien que l'on voit parfois le bateau typique d'un pécheur qui vient chercher des coquillages et parfois même des langoustes .

 

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Après le bain du matin (27°C) nous débarquons afin d'aller à la découverte de ce village ; tout d'abord nous pasons près d'une fontaine où tous les villageois viennent remplir des bonbonnes d'eau potable (nous nous y servirons également pour nos besoins); ensuite nous longeons le front de mer d'où nous pouvons voir les bateaux au mouillage (étonnament il y a beaucoup de français dans le lot) .

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Nous passons près du marché aux poissons où il y a des produits intéressants, puis nous nous rendons sur la place principale

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Au Centro Artesanal, les articles sont de bien meilleure qualité qu'à Salvador 

 

Nous arrivons ensuite près d'un ancien fort et vers les plages qui ne sont occupées que le dimanche.

 

Après cette première visite de deux jours, nous mettons le cap sur l'ile de Bom Jesus , où nous mouillons dans un endroit tranquille entre cette ile et l'ile de Frades qui est plus P1010111touristique. Après une nuit très calme, nous débarquons sur l'ile de Frades afin d'effectuer une promenade . Nous tombons sur un gardien dont on se demande ce qu'il fait là car il n'a absolument rien à faire (pas de lecture, pas de radio, et rien à garder).

Nous cheminons alors dans une forêt luxuriante . P1070966

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Nous apprenons que de gros travaux sont entrepris pour que cette ile devienne une réserve écologique; le barrage que l'on voit là fait partie de cet aménagement . P1010116

  

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   

 

 

 

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Nous changeons de mouillage en nous mettant plus près de Bom Jesus afin de pouvoir y débarquer le lendemain .

Cela nous permet de voir un très beau coucher de soleil sur une petite ile qui semble être un club chic de vacances .

  

Nous débarquons sur l'ile de Bom Jesus où le village occupe la presque totalité de l'ile; ce sera l'endroit qui nous semblera le plus pauvre de notre séjour (rues en terre en mauvais état et maisons en triste état); seule l'école semble être correcte (bien décorée). Nous y rencontrons un jeune très sympathique qui apprend l'anglais par Internet

 

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P1010122On voit ici le quai de déchargement avec le moyen de transport utilisé (il n'y a évidemment aucune voiture dans cette petite ile).

Nous avons eu une expérience intéressante dans ce village; ayant été hélé par deux français qui mouillaient également aux alentours, nous nous sommes retrouvés dans le bar (minuscule) de l'ile ; entre les 5 français et les 2  brésiliens attablés le bar très sombre était complet; dans un coin le lieu faisait également office d'épicerie; les bières aidant (surtout pour un des brésiliens) nous avons pu échanger quelques lieux communs (difficile à cause de la langue)

 

Nous repartons vers Salvador afin de pouvoir assister à la soirée musicale qui a lieu tous les mardi soir dans le Pelourhino; comme d'habitude les conditions de vent sont favorables et nous rentrons au près à un bon rythme et encore une fois sur un P1010140seul bord . En partant nous passons tout près d'une très jolie chapelle située au bout de l'ile de Frades.

 

Une fois revenu à la marina, nous remontons donc une nouvelle fois dans la vieille ville afin de voir plus en détail certains monuments ; nous visitons donc la Catedrale Basilica qui présente un certain intérêt, puis l'Igrega de Sao Francisco avec ses étonnantes fresques d'azulejos; le cloitre attaché est intéressant et la partie habitée par la hiérachie épiscopale nous montre où vivaient ces gens à l'époque de la splendeur de la ville sous l'ère portugaise (photo de la salle du conseil)

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Enfin nous visitons divers petits musées très intéressants dans la descente vers la place (il y a beaucoup d'activités artistiques à Salvador)

  

 

P1010064-copie-1En remontant sur le place devant la basilique nous trouvons un groupe de capoeira .

La capoeira est un art martial afro-brésilien qui puise ses racines dans les méthodes de combat et les danses des peuples africains du temps de l'esclavage au Brésil. Elle se distingue des autres arts martiaux par son côté ludique et souvent acrobatique. Les pieds sont très largement mis à contribution durant le combat bien que d'autres parties du corps peuvent être employées tel que, principalement, les mains, la tête, les genoux et les coudes. Les « joueurs » peuvent prendre position en appui ou en équilibre sur les mains pour effectuer des coups de pieds ou des acrobaties. De formes diverses, la capoeira est jouée et/ou luttée à différents niveaux du sol et plus ou moins rapidement, accompagnée le plus souvent par des instruments, des chants et P1010024des frappements de mains. P1010021

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

Le soir nous remontons donc vers 20h où nous commençons à siroter sur la grand place de la cathédrale la boisson locale : la caiperinha (venant de caipiria : habitant des forêts selon le language indien Tupi brésilien), avec du cachaca - rhum brésilien - du citron vert pilé, un zeste de vodka, du sucre blanc et de beaucoup de glaçons); ce lieu est rempli de petits étals où l'on peut acheter à manger et à boire; sur un grand podium joue un orchestre local qui ce soir là n'était pas extraordinaire; ensuite nous decendons et déambulons dans les petites rues du Pelourhino joyeusement animées; avant d'aller plus loin nous dinons dans une sorte de cour de plats typiquement bahianais.

En sortant nous tombons sur une école de samba (rouge) de femmes puis une autre d'hommes (jaunes) qui descendent les rues comme celles de gauche pour se diriger vers la place de droite . 

Ce sont des rythmes très forts de tambours et tambourins; beaucoup de gens (peu de touristes) les suivent en dansant une chorégraphie très étudiée et endiablée, le groupe des femmes amenant un petit plus à l'entrain général .

Ces groupes se produisent au Carnaval de Salvador, qui est la plus grande manifestation de rues au monde (plus de 2.5 millions de personnes dans les rues avec 244 chars chacun ayant une école de samba dessus) . C'est le carnaval des brésiliens plus que celui de Rio qui est plus pour les touristes .

 

Le lendeamin de cette soirée musicale très agréable nous reprenons notre périple sur la baie de Tous les Saints (découverte le 1er Novembre 1501 par Amerigo Vespucci) .

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Le but de cette nouvelle navigation est l'entrée du fleuve Paraguaçu ; nous avons une nouvelle fois de très bonnes conditions de vent, ce qui nous permet d'effectuer les 24 miles de la traversée à 7 noeuds de moyenne dont 17 miles sous spi .

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Nous arrivons à l'entrée de ce fleuve, qui est immense, au coucher du soleil; dans l'estuaire nous voyons des dauphins; alors que l'ensemble de la baie, ainsi que le fleuve n'est en moyenne pas très profond il y a à un endroit précis ou le fond est de 300 m; ce qui est favorable à leur reproduction. 

 

Anton a choisi un mouillage dans un bras du Paraguaçu recommandé par un autre navigateur; au réveil le matin, on se croierait dans un autre monde, inhabité; nous sommes entourés d'eau et de végatation à l'abri d'un rocher que contourne le fleuve (par chance nous ne verrons pas de moustique -et cela pendant tout notre séjour- alors qu'il semble qu'il puisse y en avoir) . P1010167      P1070986 P1010157

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tels les explorateurs d'un nouveau monde,on nous voit revenir de notre expédition dans la mangrove sur l'annexe du bateau

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Après cela nous rejoignons le cours principal du fleuve Paraguaçu et nous nous dirigeons vers le but de cette navigation : Santiagio . En cours de route nous croisons un magnifique Saveiro (bateau qui servait aux transports des marchandises); nous aurons l'occasion de reparler de ce bateau .

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Au cours de la descente nous voyons quelques belles propriétés (mais peu cependant) avec des pontons ; puis nous passons devant San Francisco où l'on accostera plus longtemps au retour .

Enfin nous mouillons devant l'église de Santiagio, point le plus éloigné de Salvadior durant ce périple . P1010179 

Nous débarquons et nous pouvons assister à un match de football par la jeunesse du village en sirotant un jus de fruit au bar de la place (même à 18 h il faut chaud, et ils jouent pieds nus sur le goudron)

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Nous rencontrons un français installé en ce lieu depuis de nombreuses années; il tient une "poussada" pour les brésiliens de passage et a une agréable maison d'hotes dans laquelle il accueille des touristes à qui il fait découvrir les beautés et la vie réelle de ce coin de Brésil. Il nous fait rentrer chez lui où l'on est accueilli avec un délicieux jus de fruit préparé par la personne qui travaille chez eux .

On découvre ainsi à l'arrière de la maison le type de végétation qui pousse dans le jardin .P1010186

Il nous indique qu'en dehors de la pèche, les habitants vivent de l'agriculture et qu'il y a de nombreuses fermes aux alentours où les gens travaillent ; il nous parle d'une fête qui aura lieu le dimanche d'après (à laquelle nous ne pourrons pas assister) qui réunit tous les "gauchos" de la région ; en achetant un tee-shirt à 20 réals on peut boire et manger à volonté toute la journée (il y avait un boeuf à la broche) .

 

Le lendemain, nous repartons et nous voyons ces pécheurs qui travaillent sur des pirogues (arbres évidés) avec une voile de fortune et qui doivent être peu différentes de celles des indiens d'avant la colonistion européenne .

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Le vent était faible ce matin là et nous proposons à ces pécheurs de les tirer, ce qu'ils n'ont pas réfusé et leur a permis de se rendre plus rapidement où ils souhaitaient aller et avec moins d'efforts

Ensuite nous faisons une halte à San Francisco où les portugais ont construit une église mais également de gros entrepôts . P1070989

Une fois de plus nous débarquons et nous partons à la découverte de ce village typique mais beaucoup moins animé que Santiago . On y voit le "camion" en usage dans ce pays en attente de travail ainsi que la rP1010194ue principale (peu encombrée) 

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Par contre devant l'église nous pouvons comtempler de beaux vestiges provenant de l'occupation portugaise .

Après cet arrêt nous repartons pour Maragojipe, but de cette navigation, car nous voulons être tôt le matin suivant au marché de cette ville qui est renommé . Nous faisons une brève promenade le soir où nous arrivons et nous voyons son église ainsi que des favellas montant sur les collines avoisinnantes. P1010217

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En revenant nous voyons cet attelage sur la digue qui conduit au lieu d'ammarage des divers bateaux .

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Sont -ils en retard ou à la pointe du progrès avec les problèmes écologiques qui se profilent à l'horizon .

Le lendemain nous nous rendons donc au marché où depuis logntemps de nombreuses pirogues ont débarqué leurs marchandises; en bon citoyen nous débarquons nos poubelles . En remontant la rue vers le marché, qui est largement à plus d'1 km, nous pouvons voir des maison typiques à moitié en rénovation avec devant des enfaP1080003nts poussant des brouettes .P1080002 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On verra plus tard que ce système joue un rôle important dans le fonctionnement de ce marché .

En arrivant nous voyons les "camions" garés . Avec ce quincallier ambulant, vous pouvez tout réparer dans votre maison et effectuer tous les travaux de votre métier. P1010211

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Sur ce marché, il y a de quoi se nourrir en abondance, principalement des fruits (les légumes sont plutôt rares) . Le tout est très coloré et très animé. On y vend de la viande séchée

 

 

 

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A un autre endroit des crevettes et plus loin cet étal qui ressemble presque à un tableau .

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On y voit des gens qui sont des figures, telle cette petite femme qui vend de la poudre de noix de coco ou ces deux personnes en grande discussion (sont ils en train de négocier des produits ou sont ils juste en train de deviser d'une chose et d'autre) P1080019

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On peut également découvrir ce vendeur qui écrase de la canne à sucre directement sur le marché avec cette machine qui doit dater de plusieurs décennies, ou encore d'autres produits étalés à même le sol

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Maintenant vient l'heure du choix délicat de qui prend on pour nous ramener les produits avec la brouette; à la sortie du marché ils sont un bon nombre (jeunes et également beaucoup moins jeunes) à attendre le client qui va leur demander de leur ramener les produits chez eux; nous portons notre dévolu sur un jeune ado qui au bout du compte va être ravi car nous lui demanP1010222dons d'aller loin (le débarcadère du port) et donc dêtre rémunéré en conséquence .

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Après cette agréable journée nous retournons sur le bateau pour repartir en navigation vers l'embouchure du Paraguaçu, en passant on voit un fort qui contrôlait le passage étroit du fleuve Paraguaçu.

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On voit ci-après le mouillage tranquille à l'abri de la pointe où en débarquant on a l'impression d'avoir la plage à nous tout seuls .

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Une fois débarqué nous marchons sur cette pointe d'où on l'a une large vue sur la grande baie de Tous les Saints.

Cet endroit présente un certain nombre de petites maisons assez jolies; on y voit un petit bout de mangrove d'où émerge Elizabeth ; puits on y découvre ces jolies fleurs qui sortent d'un bout de bois . P1010137

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Nous rencontrons Eric, un Breton installé là-bas qui nous indique qu'il fait partie d'une association qui milite pour la sauvegarde des bateaux Saveiro (le bateau dont il y a eu une photo un peu avant) ; il nous indique que ces bateaux qui transportaient la majorité des marchandises étaient encore 1500 il y a vingt ans; il n'en reste aujourd'hui plus que 18 (ils ont été remplacés par les camions).

Dans ce cadre, cette association organise une régate entre les derniers survivants; le trajet était de Sao Borne à Ipatarica et 10 d'entre eux devraient y prendre part .

 

Le lendemain nous les voyons arriver, dont un se gare derrière ce joli arbre.

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Puis ils se regroupent tous à l'abri de la digue .

Vers 11 h un bateau de Marine Natioanle brésilinne vient se positionner non loin de là; par un coup de corne, il donne le départ en avance sur l'horaire prévu; souhaitant aller également à Ipatarica, Anton décide de faire la régate avec eux; nous les laissons partir pour ne pas les géner et ensuite nous nous mettons en chasse .

 

 

 

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Ces bateaux , bien qu'ils soient anciens et de conception rustique (pas de bôme, pas de haubans malgré une voile très grande et pas de winchs) marchent très bien (certains font 16 - 18 m) .

Nous en remontons un certain nombre et finissons 3ème salué par le corne du bateaP1010163u de guerre.

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La course est finie et chacun rentre chez soi; pour nous également le séjour touche à sa fin et en guise de remerciement pour cette quinzaine si agréable et si réussie, nous décidons pour la dernière soirée d'aller diner au restaurant .

Nous choisissons, sans le connaitre et sans recommendation, un restaurant sur le front de mer : le Saveiro.carte 002

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Nous ne regrettons pas notre choix car, d'abord nous sommes accueillis par de la très bonne musique brésilienne (à noter que le patron a ouvert spécialement pour nous le soir alors que normalement ce jour-là il était fermé)

Nous nous sommes régalés avec un excellent poisson et un rizotto au fruits de mer arrosé d'un blanc sec portuguais : un Douro; le tout pour un prix assez modique ; le patron, un angolais-portugais est venu discuter très agréablement à la fin du repas malgré le handicap de la langue qui est toujours un problème . 

Nous recommandons cet endroit sans y avoir aucune action . 

Le lendemain nous refaisons cap vers Salvador; Anton nous gratifie de son petit système qui permet de bien aérer le bateau quand il fait chaud (une sorte de mini spi installé sur l'écoutille avant qui oblige l'air à circuler dans le bateau) .

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Encore une fois nous arrivons à destination sur un seul bord ce qui ne semblait pas évident au départ; à l'arrivée nous voyons une tout autre façon de découvrir cette région sur l'eau que celle que nous avons faite; après cela nous laissons nos amis qui vont bientôt reprendre la mer pour prendre le cap vers le nord et atteindre la Guyanne .

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                             Bon vent                                                                          I am a poor lonesome Groyabada

Publié dans sascoenea

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